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UN CONSTAT

L’océan recouvre les trois quarts de notre planète. Berceau d’une vie riche et encore méconnue, l’impact des activités humaines sur la biodiversité marine n’est plus à prouver.
   Mammifères emblématiques des mers, les cétacés fascinent et sont porteurs de rêve pour l’Homme. Si ils sont un indicateur-clé de l’état de santé de l’écosystème marin, la menace de leur disparition est aujourd’hui bien réelle.

D COMMUN
  • On assiste ces dernières années à une augmentation des échouages chez les mammifères marins en France. Depuis décembre, plus de 400 dauphins ont été retrouvés échoués sur nos côtes.
  • D’après l’Office français de la biodiversité, il s’agit principalement de captures accidentelles dans des engins de pêche pendant la période hivernale.
  • A ce jour, aucune mesure concrète ne semble être mise en place pour la sauvegarde des cétacés pourtant reconnus espèces protégées.
  • Le problème ne s’arrête pas à nos frontières. Mondialement, on estime à 500 000, le nombre de cétacés victimes des engins de pêche chaque année. Cela équivaut à 800 marsouins, dauphins ou baleines par jour.

Touchée par l’actualité préoccupante, notre équipe a choisi de s’emparer du sujet pour sa mission 2023.

Le bycatch et l’enchevêtrement, les 2 risques majeurs pour les cétacés.

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Bycatch: Ce phénomène concerne majoritairement les petits cétacés, qui sont accidentellement pris dans les filets de pêche. Cela résulte le plus souvent par la mort de l’animal qui se noie faute de pouvoir remonter à la surface.

Enchevêtrement: Ce phénomène concerne principalement les grands cétacés, qui vont s’emmêler dans des engins de pêche (filets ou cordages). Cela entraîne souvent la destruction de l’engin de pêche. Les baleines sont entravées dans leurs mouvements, cela conduit à un affaiblissement de l’animal pouvant aller jusqu’à sa mort.

   Dans quel contexte ces interactions ont-elles lieu? Quels sont les impacts sur les populations? Quelles méthodes de pêche sont les plus dangereuses pour ces espèces? Comment peut-on réduire ces risques pour une pêche plus durable? Autant de questions auxquelles nous tenterons d’apporter des réponses.

L'expédition

Nous irons sur le terrain avec 2 ONG en Angleterre et en Islande qui étudient ces phénomènes sur les grands dauphins et les baleines à bosses. Pendant 5 semaines notre voilier se transformera en plateforme de recherche.

Grands dauphins et navires usines

   En mai, nous collaborerons avec Sussex Dolphin qui étudie la population de grands dauphins en Manche. Une espèce encore peu étudiée dans cette zone, mais dont les échouages importants sur les côtes anglaises inquiètent les scientifiques. Une corrélation entre les pics d’échouage et le passage des supertrawlers en pêche est à l’étude. Nous les accompagnerons en mer afin d’enrichir leur base de données grâce à notre expérience d’observateur.

   En plus de leurs recherches sur le terrain, Sussex Dolphin est très actif au niveau politique avec leur programme “Dolphin aren’t discard” pour proposer une réglementation plus stricte concernant ces bateaux usines qui font beaucoup de tort à la pêche artisanale. Nous documenterons donc comment une amélioration des législations peut permettre de mieux respecter nos océans.

Enchevêtrement chez les baleines à bosse

   En juillet, nous serons aux côtés de Whale Wise pour les assister avec leur programme “Scars from above”. En Islande, entre 25 et 50% de la population des baleines à bosses présente des cicatrices dues à l’enchevêtrement dans des engins de pêche. Leur programme de recherche consiste à utiliser des images aériennes, prises par drone, pour comprendre les impacts que cela a sur ces animaux. Ils étudient ainsi leurs conditions physiques avec un suivi sur plusieurs années. Nous allons leur permettre d’étendre leur zone d’action par des sorties de plusieurs jours en autonomie.

Filets dérivants, la menace invisible

   Pendant notre expédition, nous réaliserons également des nettoyages de plage. Notre expérience passée dans ces régions a mis en avant qu’une énorme proportion de déchets sur les littoraux est due à la pêche. “640 000 tonnes de filets de pêche sont perdues ou abandonnées en mer chaque année.” Ces engins de pêche dérivants sont également responsables de l’enchevêtrement des cétacés. Nous contribuerons donc à les quantifier auprès des programmes de recherches de Surfrider foundation ainsi que de Wings of the ocean.

À la rencontre des pêcheurs

   En Islande, en Ecosse et en France nous irons à la rencontre des pêcheurs. Nous sommes convaincus que nous avons beaucoup à apprendre de ces personnes qui ont une grande expérience de la mer. À leur côté nous souhaitons acquérir une meilleure connaissance des techniques de pêche, mais surtout connaitre leur réalité du terrain. Nous avons à cœur de valoriser leur attachement à l’océan et leur initiatives pour le préserver.

à la recherche de solutions

   Lors de notre expédition nous irons à la rencontre de ceux qui travaillent à faire émerger des solutions. Chercheurs, pêcheurs, citoyens, autant d’acteurs qui collaborent pour rendre possible une pêche  durable. Nous découvrirons avec eux les leviers d’actions mis en place pour inspirer de nouvelles pratiques respectueuses de notre environnement.

rENDUS DE MISSION

Au-delà d’agir sur le terrain pour aider à la recherche, le but de cette mission est également de collecter du contenu de sensibilisation.

À notre retour, nous ferons un travail de vulgarisation scientifique pour informer le public mais aussi pour mettre en lumière les actions mises en place à l’étranger et en France pour faire émerger des solutions.

Un film documentaire

Des ateliers pédagogiques

Une exposition

Un livre

PARTENAIRES

Associatifs et institutionnels

Principaux

Mécènes

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